Claude Rioux est né au printemps 1953 à Sainte-Anne-des-Monts, en bordure du fleuve Saint-Laurent en Haute-Gaspésie. Attiré depuis son enfance vers toutes les formes d'art, il développe très jeune sa créativité. Adolescent, il se découvre une passion pour la peinture à l'huile. En 1988, il ouvre son premier atelier galerie d’art, 1000 Azurs, sur le Plateau Mont-Royal à Montréal. Il fréquente de nombreux artistes et musées.
Devenu membre du cercle des Artistes Peintres et Sculpteurs du Québec en 1989,
il connut du succès dès ses débuts, puisqu'à sa première participation au Concours national d'Arts Visuels, il fut lauréat de la médaille de bronze à l'exposition Les 120 au Complexe Guy-Favreau à Montréal. L'année suivante, il obtient une mention d'honneur à sa deuxième participation pour une exposition à la salle Royale des Salles Sélect de Montréal. Il a même eu une de ses œuvres exposée à la Pyramid Gallery dans le célèbre quartier de Soho à New York.
Ne pouvant concilier travail et Art, il quitte Montréal en 1992 pour venir s'établir dans son village d'enfance à Rivière-à-Claude en Gaspésie, où il entreprit en 1993 la construction de son deuxième atelier galerie d'art, La galerie Magique du Dragon d’Art. En 1996, il réalise un projet sur sa terre ancestrale, la Montagne des Anges, où il a voulu créer un parc musée environnemental afin de mettre en valeur cette forêt ancienne et y implanter un village de sculptures grands formats. Ce projet ne s’est pas concrétisé comme prévu, mais il en est resté la sculpture de la tête d’un ange sortant de cette montagne et que l’on peut encore voir à la halte routière du village. Plus tard, il découvre Photoshop et c'est la révélation pour cet outil, il élargit son créneau vers l'image de synthèse. Il délaisse donc son atelier quelques années pour étudier la version électronique de l'art. De 2000 à 2008, il a fait des études à Québec en Animation 3D et Conception de sites Web.
Depuis, de retour dans son village où ses racines sont plantées, avec en tête un nouveau projet: offrir un service original dans le domaine de l'art funéraire, soit de créer une œuvre artistique personnalisée pouvant servir de monument funéraire à ceux qui voudraient avoir autre chose que celles offertes habituellement en pierre. À cet effet, une annexe à son atelier a donc été construite en 2013 afin de doubler sa superficie dans le but d'avoir l'espace nécessaire à la fabrication de ses sculptures monumentales.
Pour vivre de son art, il a réorienté sa carrière de peintre vers la sculpture, ce qui lui a permis de réaliser de nombreuses sculptures monumentales et pérennes dans la région, dont Sam, Le Soldat, La Morue, Saint Frère André.
Sculpteur professionnel reconnu, il est maintenant membre du CMAQ et du RAAV.
Artiste multidisciplinaire, il a peint pour le 60e anniversaire de la ville de Murdochville, une immense fresque de plus de 200 pieds de long racontant son histoire en images. Claude Rioux utilise maintenant tout son temps à arter et il s’émancipe car il fait ce qu’il aime!
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Peintre et sculpteur autodidacte, inspiré par la mythologie, l’art religieux et la spiritualité, les symboles sont ma façon de prédilection pour m’exprimer. Si toutes les formes d'art m’intéressent, je me concentre surtout sur la sculpture, du miniature au monumental. J'explore tous les matériaux par pur plaisir. Je cherche surtout à représenter ma propre perception d’un sujet plutôt que de tenter d’atteindre une réalité extérieure. J’élabore des œuvres polysémiques qui offrent aux spectateurs des lectures multiples. Insérer plusieurs plans dans une œuvre me permet d’exprimer certaines émotions avec plus d’emphase.
Éclectique dans ma production, je crée entre autres des œuvres de grandes dimensions. Tant en peinture qu’en sculpture, mes œuvres peuvent atteindre la démesure avec la réalisation d’une fresque de plus de deux cents pieds de longueur ou des sculptures jusqu’à seize pieds de hauteur. L'impact physique que provoque une œuvre surdimensionnée sur le spectateur, qui y perçoit une espèce de vibration plus intense, a pour effet de captiver son attention et de l’inciter à la scruter afin de l’amener à découvrir tout ce qui s’y trouve.
Lors de la création de mes sculptures géantes, je fabrique d’abord son armature en latte métallique ou en métal déployé. Sous cette forme, elle se rapproche suffisamment du résultat final, elle peut même demeurer dans cet état pour obtenir une sculpture en transparence. Je peux la remplir de béton ou la recouvrir de fibre de verre selon l'effet désiré, afin d’en faire une œuvre pérenne.
Claude Rioux
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